2014 aurait été l’année la plus chaude depuis la fin du 19e siècle d’après la NASA et la NOAA pourtant,….

Le 16 janvier la NOAA et la NASA ont officiellement annoncé que l’année 2014 aurait été la plus chaude depuis 134 ans (depuis que les archives existent) avec une température globale de 0.68C supérieure à la moyenne du 20e siècle d’après toujours les données de la NOAA. La terre continuerait donc à se réchauffer conformément aux prévisions du GIEC et des experts du climat qui nous annoncent l’apocalypse dans les décennies à venir si nous n’arrêtons pas notre production de gaz à effet de serre. Comment sont-ils arrivés à un tel résultat ? Ces données sont–elles conforment à ce qui se passe réellement dans les basses couches de notre atmosphère ?

2014 l’année aurait été la plus chaude selon la NOAA et la NASA? nasa globe Ils existent deux moyens pour mesurer les températures près de la surface (2 mètres température) les thermomètres et les satellites (Remote Sensing System RSS et UAH). D’abord les thermomètres existent depuis l’antiquité et ne cessent de se perfectionner et grâce à eux nous disposons de données depuis plus d’un siècle et c’est justement sur ces derniers que se basent les affirmations de la NOAA et de la NASA. Cependant, plus de la moitié des continents n’est pas couverte par le réseau d’observation et les océans qui couvre 70 % de la planète sont très peu couvert ou pas du tout. Le réseau de thermomètre est constitué d’une mosaïque d’instruments de qualité, mais non produits pour la recherche qui n’ont jamais été déployés pour surveiller les changements de température à long terme aux dixièmes ou centièmes de degré près, et les énormes vides de données à travers le monde sont soit ignoré, soit rempli avec données fictives.

Les courbes des températures d’après la NASA et la NOAA 2014 graph En outre, les thermomètres terrestres sont placés là où les gens vivent (zones résidentielles, industrielles), remplaçant souvent la végétation, qui rafraichissaient l’environnement par effet d’évapotranspiration, avec des structures artificielles qui causent un réchauffement artificiel effet (îlot de chaleur urbain, UHI) juste autour du thermomètre.Ci-dessous quelques exemples de stations météos aux USA et en Australie peu fiable en raison de leur localisation ou de l’urbanisation survenu autour d’elles.

Un de ces thermomètre près d’un centre de purificaton d’eau dans le Kansas water treatment Un autre, celui-là près d’une aire de stationnement à Cambera (Australie) encore de la contamination par conduction

cambera sensor En Californie près de bâtiments et de l’asphalte

Glen Ferry, Idaho tran Les processus d’ajustement des données en place ne peuvent pas supprimer de manière fiable l’effet UHI parce qu’il ne peut pas être distingué du réel réchauffement de la planète.

D’après une étude sérieuse publiée dans le Geophysical Research moins de 8% des stations américaines seraient fiables etude de watts Quant aux réseaux satellitaires (RSS et UHA) ils ont été créé à l’origine pour fournir un contrôle de qualité sur les données fournies par les thermomètres en surface (un objectif digne et nécessaire). En effet, les satellites Radiomètres micro-ondes sont équipées de thermomètres à résistance de platine calibrés en laboratoire, qui ont démontré la stabilité au millième de degré depuis de nombreuses années, et qui sont utilisés pour calibrer en permanence les instruments de satellite une fois toutes les 8 secondes. Les mesures satellitaires ont encore des effets d’étalonnage résiduels qui doivent être ajustés pour en tenir compte, mais ceux-ci sont généralement de l’ordre de centième de degré, plutôt que dixième ou de degrés entiers dans le cas des thermomètres au sol. De plus, les satellites échantillonnent chaque km³ mieux chaque cm³ d’air et nous fournissent des données précisent sur les températures dans les diverses couches de notre atmosphère.

esa Certes, les satellites sont moins bons à l’échantillonnage tout près des pôles, mais par rapport aux données très clairsemées du réseau constitué par les thermomètres, ils constituent à notre humble avis une meilleure solution, que l’échantillonnage inégal des données de thermomètre et le jeu de réglage sans fin qui leur est appliqué en raison de nombreuses raisons évoquées ci-dessus. Pourtant les agences nationales ont choisi les thermomètres alors que nous ne disposons pas de données pour la moitié de la surface terrestre. Qui nous dit que les températures au-dessus de l’océan ne sont pas d’un centième ou d’un dixième de degré inférieur en 2014? Car il faut rappeler que selon la NOAA, la différence entre 2014 et 2010 n’est de que quatre centième de degré (ce qui ne peut être distingué de la marge d’erreur des enregistrements de température de 0,09°C) et les scientifiques de ces agences ont également mentionné que 2014 avait 38 % de chance d’être l’année la plus chaude, mais cela les médias le taise.

bob

Les très High Tech satellite de la NASA fournissent quant à eux des données bien différentes de celles analysées par ceux UAH. L’année 2014 serait la 9e année la plus chaude depuis 1979 avec une anomalie (30 ans) de moins de 0,2 ° C. Donc la pause des températures observées depuis 18 ans continue.

La courbes des températuresà partir des données satellitaires (RSS+UAH)

RY

la pause des températures continuent donc alors que le CO2 à augmenter de 11,1% dan l’atmosphère.

Screen_shot_2015_01_16_at_7_25_35_AMAlors, pourquoi les gouvernements du monde ont choisi de s’appuyer sur les données fournies par les thermomètres près du sol, qui n’ont jamais été conçus pour une grande précision, et ignorent leur propre réseau de capteurs calibrés par satellite de haute technologie, surtout lorsque ces derniers sont également d’accord avec les données météo provenant des ballons sondes? Je laisserai au lecteur le soin de répondre à cette question.

Rudolph Homère Victor

Météorologiste

AMS

Mr météo.info touts droits réservés janvier 2015